Je sais pas pour toi, mais ce midi après l’hommage aux victimes du vendredi 13 dernier, j’étais bien plombée. D’autant plus que je connaissais une des victimes, une maman que je croisais à la halte garderie de ma fille. Je n’avais pas revu son petit garçon depuis, mais aujourd’hui il était là. Et bien de revoir le petit Melvil en le sachant maintenant orphelin de mère, ça m’a pas du tout allégé le coeur.
Quand je suis sortie de la halte garderie, je pensais rentrer chez moi manger du chocolat en regardant un film pour me vider la tête. Mais avec ce temps, je n’avais qu’une envie rester dehors. Et, coup de bol, je tombe sur des chaises longues en bois en plein soleil, dans le parc que j’avais entrepris de traverser.
Je me suis allongée là pendant un bon moment. Et au bout d’une demi heure 3/4 d’heure, j’ai commencé à sentir le froid s’installer alors j’ai bougé. J’avais toujours cette envie de pain et de chocolat. Mais arrivée à la maison, j’ai décidé de commencé par un jus et d’aviser après.
J’ai trouvé des trucs ce matin au marché comme cet espèce de petit chou tout tendre, tout rouge, appelé Vérone que je voulais tester. Et là, avec l’envie de faire quelque chose, c’est la vie qui reprend le dessus. Le soleil m’a fait du bien. La créativité me relance. En plus le jus, c’était n’importe quoi. J’ai du le rectifier je ne sais pas combien de fois à cause d’un morceau de citron de nice sublime mais à la peau trop épaisse. Je m’en suis rendu compte trop tard et j’ai un peu ramé pour gommer l’amertume qu’il a donné au jus. Alors j’ai gouté, rectifié, gouté, rectifié, pour arrivé enfin à un résultat sympa, et suffisamment satisfaisant pour gommer mon envie de chocolat !!
Au final, la recette fait à peu près ça : 4 carottes, 3/4 de vérone, 1 pomme, 1 grosse rondelle de citron, 1 morceau de betterave blanche et rose, une poignée de raisins blanc.
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