Mes aventures culinaires ne s’arrêtent pas au juicing, car comme bien d’autres personnes qui ont choisi d’opérer des changements dans leur façon de s’alimenter, une chose en amène une autre et on se retrouve sans bien s’avoir comment à faire plein de nouvelles expériences.

Dépasser ses préjugés

Veganisme, Juicing, Crudivorisme, Végétarisme, Sans gluten, Sans lactose, Sans sucre…

A une époque tout cela me laissait perplexe, voir méfiante (héritage familial fort !!). Les magasins bio me rebutaient. A chaque fois que j’y faisais un passage, je les évitais ensuite pendant des mois. Entre l’austérité des rayons et la mine blafarde des clients, rien ne me donnait envie d’y revenir. Je n’en connaissais pas autant qu’aujourd’hui sur la nutrition et je me faisais encore avoir par un bon marketing bien ficelé. Oui bon, chacune ses petites faiblesses.

J’ai été élevée dans la pure tradition omnivore : on mange de tout et c’est le secret d’une bonne santé, d’un bon équilibre (enfin, c’est le discours qu’on me tenait et auquel je ne souscris plus de la même façon). Je n’ai rien à redire à cette approche qui m’a permis d’être à l’aise partout, rebutée par rien, ou presque (que personne n’essaie plus jamais de me faire avaler de la cervelle de quoi que ce soit !).

Même si depuis mon régime alimentaire a changé, mon rapport à la nourriture reste fortement marqué par la curiosité. Et c’est d’ailleurs ce qui me pousse maintenant à tester tous ces courants culinaires, inconnus à l’époque !

Depuis cette époque, où ma nutrition était influencée par les choix de mes parents, bien des choses ont changé. Les qualités nutritionnelles de nos aliments se sont dégradées (c’est un sujet que j’évoque dans mon livre), Picard a explosé son chiffre d’affaire, et sans parler de tous les livreurs à domicile qui prennent les plats directement dans notre resto préféré pour nous le livrer à la maison. Pourquoi s’enquiquiner à cuisiner ?

8 bonnes raisons de cuisiner

Mais parce que, cuisiner est une activité qui permet de 

•Débrancher

•Exercer sa créativité

•Prendre soin de soi et des autres

•Eprouver du plaisir

•Se plonger dans d’autres cultures

•Partager son savoir avec ses enfants

•Eduquer notre palais et celui de nos chérubins, et…

•…Faire de nouvelles expériences !

Cuisiner 100% cru, faire un jus qui plaise aux enfants, mesurer l’impact d’un régime sans (gluten, lactose, sucre…) sur nous, notre énergie, notre teint et … les selles de nos bambins. Moi c’est ce que j’aime !

Dépasser ses limites culinaires

Je me surprends à passer du temps en cuisine pour tenter de nouvelles expériences qui me paraissaient inaccessibles il n’y a que quelques semaines de cela.

Mon délire du moment par exemple, c’est de faire du faux-mage maison. C’est sans doute un vieux reste de la chimiste en moi (j’ai un BAC + 5 scientifique, si si !!) mais j’adore l’idée de recréer une mozza ou une feta sans matière animale dedans. 

Pour l’instant j’ai réussi une bûche de faux-mage frais qui n’a pas rebuté mon homme. On l’a testé nature (bof), recouverte de ciboulette (mouaif), tapissée de basilic (miam), dorée au four avec un pesto maison vegan au basilic (miam, miam). Et en écrivant ça, je me rends compte à quel point une expérience peut déboucher sur plein d’autres. C’est ça qui est super sympa !! Tu fabriques ton faux-mage et après tu cherches encore la meilleur façon de le déguster.

Faux-mage ciboulette / basilic

Evidemment, ça n’a pas le goût d’un fromage de chèvre, mais cuisiner vegan / végétalien c’est comme partir à l’étranger. Il ne faut pas chercher à comparer avec ce que l’on connait. Non ! Il faut plonger plein de curiosité dans un nouvel univers gustatif, qui propose des textures différentes et des ingrédients inédits.

Faux-mage doré au four avec son pesto

Mesurer l’impact des changements entrepris

Ce que j’aime aussi, c’est mesurer les impacts des ajustements alimentaires (Décidément, je n’ai vraiment pas laissé tomber mon côté scientifique du tout !!) ! Pour cela, il faut tenir quelques semaines (3-4 je dirais). Et parce qu’il faut tenir dans le temps, on est obligé d’aller chercher des recettes, de les diversifier et alors on acquiert un nouveau savoir faire précieux.

C’est ce qui est en train de se passer pour moi et j’en suis ravie.

S’amuser

Aujourd’hui je teste des spaghettis de courgette, sauce tomate maison et boulette de fausse viande (cheat-meat comme ils disent en anglais, ça sonne tellement bien !) maison aussi ! Je m’en lèche les babines d’avance et je ne bouderai pas mon plaisir si mes enfants se resservent.

spaghettis bolognaises vegan

Et toi c’est quoi tes délires culinaires du moment ?