Cette semaine j’ai fait tout ce que j’avais annoncé dans l’article « la detox de la rentrée » :
J’ai été à la Capoeira et j’ai adoré ça ! J’ai nagé 1 kilomètre en plus d’une séance avec mes enfants, et j’ai été faire plusieurs fois du vélo.La cerise sur le gâteau, c’est quand même le tour de vélo de dimanche matin.
Samedi, au forum des associations de mon quartier, je suis tombée sur une association de personnes comme moi, qui aiment rouler. Quelle chance ! J’ai enfin trouvé un groupe avec qui aller faire de longues balades. Ils m’ont proposé direct d’intégrer la promenade du dimanche matin. RDV 9h devant la mairie pour 40 kilomètres ! J’en fais moins d’habitude alors c’était quand même un challenge. En plus j’arrive au RDV et tout le monde avait son petit short de cycliste, les chaussures à scratch prévues pour la discipline et quelques vélos de route. Là, je me suis dit que j’allais sans doute morfler. J’étais en jogging avec des basket lambda, un VTC, et pour corser le tout je n’avais dans le ventre qu’un petit jus de 20cl : carottes, betterave, pomme, orange, gingembre, curcuma. Bon je suis quand même partie avec de l’eau et quelques poignées de fruits secs et de graines.
Finalement, le groupe était cool. J’ai encore rencontré de sacrées personnalités, notamment Francis et Philippe.
Francis a 14 000 kilomètres au moins au compteur. Il a fait un tour d’Europe à vélo en allant chercher, entre autre, le point le plus au nord de l’Europe. Le monsieur est retraité mais il a une super énergie. La plupart d’entre nous sont des gens du quartier. Lui non, il habite à 20 kilomètres du point de RDV. Mais le vélo fait partie de lui, il fait tout avec. Il part juste un peu plus tôt 😉
D’ailleurs, il repart tailler la route au printemps, quelque part dans le monde, mais il ne sait pas encore où. Une belle continuité avec les expériences humaines partagées dans « faire ce qui est juste ».
Philippe, lui, travaille encore. Mais dans sa jeunesse il a fait un morceau des USA et de l’Amérique latine. Il aime le vélo à la cool mais aussi en version « endurance ». Il se prépare à faire un Paris-Brest-Paris, soit 1200 kilomètres en 3-4 jours !! Je pense qu’il a 10-15 ans de plus que moi. Un grave accident de vélo à failli le laisser paralysé. Il s’en est sorti après quelques mois de fauteuil roulant et de la chirurgie. Et il roule toujours autant !
1. Ménager son énergie
Ce que j’ai appris à leur contact, c’est de ménager mon énergie. Je suis trop explosive. Mais cela rend les épreuves encore plus difficile : les côtes à n’en plus finir, les longues distances … Avec eux, j’apprends à rouler tranquillement, surtout dans les montées. Ce sont des voyageurs au long court. Il savent de quoi ils parlent. Et force est de constater, qu’après les presque 45 kilomètres franchis hier, je n’ai aucune courbature.
Ce sont surtout mes fesses qui ont souffert. J’ai compris l’intérêt du short rembourré, ça y est 😉
2. Faire le plein de calories nutriments
Après cela, j’ai terminé mon jus. Vers 16h j’ai mangé une salade. Je suis repartie pour 10 kms de marche. J’avais tellement envie d’être dehors … Et le soir salade de quinoa ! Ca peut paraitre peu mais pour moi, ce jour là c’était largement suffisant. Il ne faut surtout pas oublier, que ce qui compte le plus, ce sont les nutriments ingérés et pas la quantité de calories !
Le challenge était donc double ce dimanche là : suivre un groupe que je ne connaissais pas, voir jusqu’où je pouvais aller avec un jus dans l’estomac et quelques graines et fruits secs. J’ai eu des petits moments d’inquiétudes : en découvrant le groupe et en donnant mes premiers coup de pédales. Et finalement, je n’ai eu que des bonnes sensations !
Il y a 2 raisons principales à cela :
- Le jus est une bombe de nutriments, ce qui en fait une très bonne « nourriture » pour se préparer à un épisode sportif. Et c’est également notre meilleur atout pour la récupération.
- Les relations humaines sympathiques. Je parle beaucoup avec les gens, dans les transports, les boutiques … Il n’y a pas grand chose qui donne plus confiance en la vie que les bonnes relations avec nos contemporains.
3. Se faire plus confiance, écouter moins ses peurs
Avoir fait 55 kilomètres en une journée, uniquement avec des moyens qui me sont propres (pieds et vélos) m’a permis d’ouvrir mon horizon encore plus grand. Au contact des personnes que j’ai rencontré, j’ai encore été confrontée au fait que nos barrières sont intérieures. C’est la peur qui les érige. Pour Francis et Philippe, aller à Bordeaux ou à Brest à vélo est une évidence ! Quand on pense que 10 – 20 – 30 kilomètres c’est un maximum difficile à dépasser, on se trompe. Et le secret pour aller loin et durer longtemps, c’est de rouler ou de marcher à son rythme. Et c’est vraiment aussi simple que cela 😉
4. Comprendre le fonctionnement réel de notre corps
J’ai aussi pris pleinement conscience du fait que notre corps a beaucoup plus de réserve en énergie, et des besoins beaucoup plus simple que ce que l’on croit. Je n’ai jamais manqué d’énergie, ni de ressources pour faire ces 55 kilomètres. J’ai mangé mes fruits secs quand j’en ai senti le besoin, idem pour tous mes repas de la journée. Et j’ai fait confiance à mon jus !! Je sais que c’est un très bon atout pour les sportifs. Reste à savoir comment ça se passe quand on cherche à atteindre la barre des 100 kilomètres !
Et toi, quels sont tes défis du moment ? Y a t il des aspects de ta vie que tu voudrais pousser plus loin ?
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