Voila un extracteur de jus qui m’intriguait. Comme je l’ai introduit dans l’article précédent sur le woofing en famille, j’ai eu le plaisir de pouvoir presser un jus avec le modèle « extracteur de jus Z-Star 710 », grâce à Lucie, jeune ecovillageoise vegan et décroissante, assez impressionnante et admirable de détermination et d’idéal. Voila une personne qui « walk the talk » comme disent les anglophones, autrement dit qui « fait ce qu’elle dit ». Alors forcément pour quelqu’un qui veut faire baisser drastiquement son empreinte écologique, voir la rendre positive, pas d’autre choix possible qu’un extracteur qui marche à l’huile de coude 😉
Bon là pour le coup, c’est moi qui ait fourni l’huile de coude. Et je peux vous dire que je n’ai pas chômé puisque je me suis retrouvée à presser du jus pour 3 personnes !!
Comme on a mis de la carotte, ce n’était pas si facile à presser et Lucie avait un peu peur pour la santé de sa machine. Du coup, c’était : un morceau (petit) de carotte, un morceau de pomme et quelques feuilles d’ortie (si si), et autres plantes sauvages glanées sur le terrain, et ainsi de suite. La pomme pour sa machine, c’est la valeur sure, alors que chez moi c’est la carotte. Mais j’ai cru comprendre qu’elle a eu vent de quelques casses à cause d’éléments trop dur et de juiceurs ayant un peu forcé. Ca m’a pas rassuré tout ça, j’avais peur de lui endommager la bête. Il n’en a rien été heureusement et sur cet aspect, je ne peux pas en dire plus, je n’ai pas pu pousser la machine dans ses retranchements. Pour ça, il faudrait que je l’ai en test sans crainte de représailles en cas de casse 😉
En revanche je peux dire que j’ai été sacrément bluffée par le rendement de la Z-Star. Le fait de mouliner à la main rend la rotation très lente, mais je me dois aussi de rendre hommage à la vis, plus longue que sur ma fidèle omega 8226, et au tamis beaucoup plus grand que ma machine ! Du coup il est un peu plus galère à nettoyer et j’ai déconseillé fortement à Lucie de presser du kiwi à cause de ses minis pépins noirs qui encrassent fortement le tamis.
Le prix de la Z-star est évidemment imbattable : 149€ !
Et en plus, il permet de faire des économies sur la salle de sport. Franchement avec ça, c’est biscotos garantis toute l’année 😉
J’ai découvert autre chose d’assez remarquable concernant cette machine, en fouillant sur le net. Roulement de tambour … On peut se l’offrir en version 2 en 1 : Le pack Tribest Solostar 3 ou en version plus récente (et aussi un poil plus cher) le pack Tribest Solostar 4.
Une fois qu’on a dit ça, ce qui est cool c’est que même si on commence par la formule motorisée, on peut se procurer la manivelle Z-Bloc pour Tribest 3 ou 4 après coup. La manivelle seule coûte un peu moins de 65€.
Franchement si je vois qu’elle est compatible avec mon extracteur, je me l’offre direct !
Donc, celles et ceux qui ont commencé par la version motorisée du même modèle, au prix assez cool de 329€ peuvent rajouter la manivelle pour passer en mode nomade, et sans branchement. On garde la partie vis et tamis qui sont exactement les mêmes. Pour avoir les 2 modèles Tribest en un pack, il vous en coutera 359€ (ce qui est plus intéressant que de les acheter séparément).
C’est vraiment génial d’avoir pensé un produit comme celui-là. Et si j’en crois les notes sur amazon, les usagers de cette marque en sont plutôt satisfait.
Je pense que j’aurais craqué pour cette formule si j’en avais eu vent (si elle avait existé ?) 2 ans plus tôt. Le fait de pouvoir se passer du moteur lourd et encombrant pendant les vacances est un vrai atout pour passer en mode « juiceuse nomade ». Et franchement pour la campeuse novice que je suis, la perspective de juicer en silence au milieu d’un coin sauvage est assez réjouissant !!
Alors pour récapituler :
Les points forts de l’extracteur manuel Z-Star de Tribest
- léger
- très bon rendement. Le résidu en sortie est vraiment sec.
- silencieux
- appareil de muscu
- polyvalente car adaptable sur un modèle motorisé : le solostar 4
Les points faibles de l’extracteur manuel Z-Star de Tribest
- les pièces en plastiques et les précautions de la propriétaire m’ont donné un sentiment de fragilité
- il ne faut pas mégoter sur l’huile de coude
- Le réceptacle du jus est assez petit alors que celui des « déchets » est vraiment beaucoup plus conséquent. Il y a donc plusieurs transvasements à faire en cours de pressage.
- Je ne suis pas sûre que ma table de camping pliable serait assez costaud pour supporter la machine plus la pression exercée pour le pressage. Il faut vraiment bien harnacher l’extracteur pour ne pas qu’il bouge pendant l’opération. Ou alors il ne faut pas y mettre d’ingrédients durs comme la carotte, mais préférer le concombre ou les branches de céleris, beaucoup plus cool à presser.
Est-ce que l’extracteur de jus manuel BL-30 résout les problèmes soulevés ?
Ce modèle tout en inox ultra épuré m’a tapé dans l’oeil. En revanche il est annoncé avec 3 embouts (vu la photo je dirais plutôt, 3 tamis !) dont un pour les légumes et l’herbe de blé, le second pour les fruits ! Bon la je tique vu que nous sommes nombreux à faire des jus mixtes : fruits et légumes et s’il faut changer de tamis en cours de route, ça me semble devenir galère. Mais je ne demande qu’à voir, même mieux à tester. A moins que l’un de vous n’ait ce modèle et doit d’accord pour nous faire un retour d’expérience !
Si tu veux en savoir plus sur l’utilité du juicing et comment ça marche de façon optimale tout ça, une bonne façon d’accompagner l’acquisition de ton extracteur ou d’achever de te convaincre de son utilité, c’est de lire « Juice Life« , à prix cadeau et satisfait ou remboursé 😉
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