J’avais envie de parler du curcuma, cette petite racine si savoureuse que je mets très souvent dans mes jus, comme le savent déjà les communautés de juiceuses qui nous suivent sur Instagram et Facebook !

Ces temps-ci pleuvent les reportages sur le curcuma !

COMMENT CONSOMMER LE CURCUMA FRAIS ?

Ca fait un moment maintenant que je le consomme quasi quotidiennement dans mes jus sous sa forme fraiche, soit en l’ajoutant à ma recette en cours, soit sous forme d’urine de dragon. J’en mets aussi de temps en temps dans mes plats, soupe, salade. Je n’en fais pas une fixette contrairement à ce que j’ai pu voir dans ces fameux reportages. Le curcuma serait tellement vertueux que certaines personnes en consomment à toutes les sauces et infligent moultes préparation bizarre à leurs enfants (genre un cake au curcuma en guise de gouter tous les jours … mouaif) !

Si je consomme du curcuma, c’est aussi et beaucoup par goût, comme le gingembre !

LES VERTUS DU CUCUMA

Bon je ne vais pas te mentir, en écrivant mon bouquin « Juice Life« , j’ai découvert les taux exceptionnels de cette petite racine en magnésium, fer et potassium notamment. Et quand je dis exceptionnel, je ne mâche pas mes mots. Le curcuma est vraiment très largement devant le 2e de mes listes dans ces 3 catégories (entre 2 et 6 fois plus concentré !!). C’est ce qui lui confère une belle place dans le cercle très fermé des supers aliments. C’est également un antioxydant puissant, anti inflammatoire, anti cancer…. Bref, le curcuma cumule les bienfaits. Il parait d’ailleurs qu’en Inde les gens ont 10 fois moins de cancer que chez nous et ce serait dû aux vertus antioxydantes très puissantes de cette petite racine miraculeuse qu’ils consomment à tour de bras.

CURCUMA FRAIS OU CURCUMA EN POUDRE ?

Avant de faire ces recherches, je mettais déjà du curcuma frais dans mes jus. Et bien, je ne vais pas arrêter, et surtout pas l’hiver ! L’été, j’en consomme moins parce qu’il y a tellement de fruits et légumes de chez nous sur les étals. Et peut-être en trouve-t-on moins aussi. Ma mémoire a ses limites. Rendez-vous cet été pour vérifier mes dire.

En ce moment en tout cas, les racines de curcuma fraiches sont sublimes.

Malheureusement, tous les reportages vus ces derniers temps parlent essentiellement du curcuma en poudre. Je n’en ai pas vu un seul faisant l’éloge du curcuma frais. Quel dommage ! Il a une odeur et une saveur incomparable. Il suffit de le couper en 2 dans le sens de la largeur pour sentir son parfum unique et avoir envie d’en cloquer partout : la soupe, le jus, la salade. J’ai en plus la croyance que les produits frais doivent être bien mieux pourvus en vitamines et minéraux que les mêmes en version séchées. En règle générale, plus un produit est brut, mieux c’est. De plus, les épices moulues perdent un peu de leurs propriétés et de leur goût au fil du temps … Et nous avons tendance à les conserver longtemps, ce qui ne sera pas le cas avec mon curcuma frais !

Pire, il peut s’avérer que lors du processus de transformation de l’épice brut en poudre, le fabricant chauffe un peu trop l’épice et lui fasse subir une étape de dé-bactérisation (pour éviter le développement des moisissures), comme je l’ai découvert cette semaine en tombant par hasard sur la quotidienne de France 5 traitant pile du sujet des épices !! Sans compter tous les additifs : anti agglomérants, exhausteurs de goût, sel (dommage quand on en consomme pour mettre moins de sel). Conseil donc :  acheter ses épices entières (quand c’est possible) et les moudre soi-même pour profiter pleinement de leurs atouts et éviter les mauvaises surprises 😉

Ma sauce de salade au curcuma frais : j’écrase un morceau de la racine épluchée dans mon presse ail et je l’incorpore à la sauce avec un peu de gingembre traité de la même façon. Un trait de sauce soja par-dessus en plus de l’huile d’olive et d’un peu de vinaigre de cidre ou un zeste de citron, c’est une vrais tuerie !!

Autre argument en faveur du curcuma frais : son prix. Au kilo je le trouve entre 9 et 16€, alors que le curcuma en poudre s’envole à 70€ le kilo !! J’ai halluciné quand j’ai percuté la différence !! Elle est colossal. Encore un argument pour aller vers le produit le plus brut et le plus frais possible.

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LA CURCUMINE

Ce dont on nous rebat les oreilles c’est la fameuse curcumine, l’antioxydant contenu dans le curcuma et qui a des vertues anti-inflammatoire et surtout anti-cancer : elle le ferait reculer et est en test dans pas mal de protocoles ici et là. Mon père étant atteint d’une des formes de ce mal qui ronge nos sociétés, je lui ai conseillé d’en prendre. Le curcuma n’a jamais fait de mal à personne. Alors pourquoi ne pas le tenter ? Mais à force de lire des articles ici et là et de creuser le sujet, il semblerait que cette fameuse curcumine ai du mal à arriver jusqu’à notre sang. La barrière des intestins en retient une grande partie. Or il faut qu’elle aille jusqu’au sang pour faire ses miracles. Tous les compléments alimentaire ne se valent donc pas. Il faut bien se renseigner avant d’y laisser des fortunes pour tout juste un peu mieux qu’un effet placebo.

J’ai trouvé celui-là qui à l’air pas mal. Je n’ai aucun contrat avec eux ni aucune certitude mais mes recherches m’ont menées là, alors je partage. Personnellement, je ne vais pas en consommer parce que je n’ai pas de maladie grave et aussi parce que j’ai plein de moyens d’en consommer du frais, ce qui n’est pas le cas de tout mon entourage !

AVEC QUOI ASSOCIER LE CURCUMA POUR PROFITER DE SES BIENFAITS

Le geste le plus couramment conseillé est de l’associer au poivre noir, quand on le consomme frais ou en poudre. Mais le poivre est acidifiant, pro inflammatoire et rendrait l’estomac poreux, ce qui permet à la curcumine de passer mais aussi d’ouvrir la porte aux intolérances alimentaires en tout genre. Personnellement le poivre ne m’a jamais appelée. Je ne le tolère pas très bien. Si tu as l’habitude d’en consommer sans dommage, essaye avec le curcuma et raconte-moi ! Sinon, il y a aussi le gingembre. Cool, j’associe toujours les deux-là par goût, alors c’est une bonne nouvelle pour moi. Et il semblerait que la bromelaine aussi soit intéressante avec le curcuma, et on la trouve dans l’ananas.

Mon intérêt premier pour le curcuma c’est plutôt pour son goût et sa capacité à terrasser certaines carences alimentaires que nous pouvons avoir, toujours grâce à ses taux élevés en magnesium, fer et potassium mentionnées plus haut. C’est ce qui pour moi en fait son atout principal et je suis assez abasourdie qu’aucun des reportages que j’ai vu passé n’en ai fait mention. Si ça se trouve, c’est cela le vrai atout du curcuma, plus que la curcumine.

Mais je suis aussi adepte des méthodes de soins naturelles comme je l’ai déjà évoqué plusieurs fois, notamment dans l’article « se soigner grâce aux jus« . Les médocs ça dépanne mais ça ne devrait pas nous empêcher de revoir nos (mauvaises ?) habitudes alimentaires et autres. Un mal qui nous tombe desssus, quelque soit son importance, c’est aussi une opportunité de faire un bilan sur nos choix de vie et de les réorienter si cela s’avère nécessaire !

Une dernière chose sur le curcuma. Comme le gingembre, ce n’est pas un met de chez nous. J’ai une forte appétence depuis longtemps pour l’exotisme dans mon assiette. J’ai plus souvent préparé du curry que du bourguignon (jamais fait en fait !). Et j’adore le pep’s et le soleil que ces 2 racines apportent à nos hivers. En revanche, au temps des cerises, fraises, haricots frais etc, j’en consomme beaucoup moins et je me relocalise bien plus facilement 😉

Et toi c’est quoi ton truc pour passer l’hiver au poil ?