C’est le temps fort de mon escapade du week-end, dans la Drôme : l’exposition au froid.

L’exposition au froid

C’est un sujet que je pratique depuis un moment pour être moins frileuse. Depuis, je suis également tombée sur le travail de Wim Hof, surnommé « Iceman », pas pour rien. Cet homme accompli de véritables prouesses physiques dans le froid : bain, marathon, etc. Et cela commence à être sérieusement documenté scientifiquement.

L’exposition au froid a de sérieux bénéfices sur notre santé, entre autre, alors forcément ce sujet m’intéresse 😉

J’ai l’habitude maintenant de prendre des douches froides presque tous les matins (sauf quand j’ai mes règles). Mais s’immerger dans une rivière à fort courant, ce n’est pas pareil. Surtout quand la température extérieure est de 13 degrés. Pas vraiment la température qu’il fait dans ma salle de bain, comme tu peux t’en douter 😉

Malgré une météo vraiment pas top, je me suis baignée tous les jours. La température de l’eau a chuté en flèche du jour au lendemain. Idem pour la température extérieure ! Quand je suis arrivée, le soleil brillait, la température extérieure était de 26 degrés. Après un bel orage et de la pluie, nous ne sommes plus remonté au-dessus de 17 degrés pendant 3 jours, avec un beau creux à 13 degrés.

Mais voilà j’avais un challenge intérieur et une impossibilité de dire non à l’appel d’une eau vivace et claire 😅.

7 bénéfices à l’exposition au froid

Ce que j’ai pu remarquer pendant ces 3 jours de baignade dans l’eau froide : 

1- Je suis beaucoup moins frileuse qu’avant. 

Je n’ai pas frissonné, ni « attrapé la crève », ni même eu de réelle difficulté à entrer dans l’eau. Mon corps sait maintenant comment faire. Je respire profondément et calmement et je rentre. Je suis même allée beaucoup plus vite pour m’immerger totalement, que ce dont j’ai l’habitude pendant l’été. Et je suis sortie de l’eau sans grelotter alors même qu’il ne faisait pas chaud-chaud dehors ! 

Pas de froid persistant, qui m’aurait pris aux os, non plus après. Je me suis globalement sentie bien avant, pendant et après !

2- Gain d’énergie 

J’ai eu des coups de mous pendant mon week-end. Inévitable me diras-tu quand on se couche tard et qu’on boit un peu d’alcool ! Mais voilà, après chaque baignade, mon énergie était de nouveau au beau fixe pour la journée. Même moi, ça m’a scotchée.

3- Importance du mental

Aller à l’eau alors que tu sais qu’il fait 13 degrés, que ton maillot, que tu avais mis à sécher dehors, est détrempé à cause de la pluie et que tes amis te disent que tu es folle, c’est une gageure ! Et en même temps, quelles meilleures conditions pour mettre sa détermination à l’épreuve ? C’est dans ces moments-là qu’on sait vraiment si tout ce qu’on a fait jusqu’à présent paye ou pas ! Et quand ta copine te dit « Quoi, tu as déjà en maillot de bain ? Mais tu n’as pas crié en le mettant ! »

4- Respirer 

Pour aller à l’eau, ne pas frissonner, ne pas contracter ses muscles malgré soi, il faut respirer profondément. Et cela aussi contribue au bien-être général ressenti. Je sais que le sport après lequel je me sens le mieux c’est la natation. Même 20’ sont plus bénéfiques à mon bien-être interne que 60’ de vélo. C’est parce que quand on nage de façon un peu soutenu, on est obligé de respirer correctement. Sinon on ne tient pas. Et cela provoque un espèce de shoot de bien-être qui dure un moment après la séance. C’est cela que l’on peut retrouver en s’occupant de respirer pleinement avant, pendant et après s’être immergé dans le froid.

Respirer, se centrer, rentrer dans le froid et se sentir diablement vivante

Respirer, se centrer, rentrer dans le froid et se sentir diablement vivante

5- Se centrer

Avec les amis qui font les petits diables sur ton épaule, il faut être centré pour ne pas douter. Se concentrer sur sa respiration c’est une première étape de ce processus de centrage. Se plonger dans un état proche de celui que l’on a lorsque l’on médite, aide également beaucoup. Comme je pratique quotidiennement 20’, il y a des choses qui deviennent plus facile pour moi. Mais évidement, l’exposition au froid rajoute de la contrainte à l’exercice. Je ne suis plus assise chez moi, peinard, en tailleur. Je suis debout, je marche, je m’immerge. Les gens du camping en imperméable, me regardent passer. Se centrer est obligatoire pour rester en soi, focus sur son objectif !

6- Accepter le froid

Ne pas le juger, ni même le nommer. Il engendre une réaction automatique, conditionnée par notre éducation, notre société. « Ah la la, il fait froid. Je vais tomber malade si je ne me couvre pas assez ». On peut juste se dire, « je vais me baigner, quelques soient les conditions ». « J’essaie de rester en t-shirt le plus longtemps possible ». C’est un autre petit défi que je me suis lancée un soir. Pour une fois, j’étais la dernière à enfiler mon pull, 1 à 2 bonnes heures après les autres.

L’idée c’est vraiment de ne pas se raidir et de ne pas penser à propos de la température extérieure. C’est de tester une nouvelle posture d’acceptation totale de ce qui est à l’extérieur de soi et aussi à l’intérieur. D’accompagner sans se mettre de pression et en s’observant avec bienveillance et curiosité.

7- Soutien, accélère la résilience du corps

En nous exposant au froid, notre système sanguin prend un sacré coup de fouet. La circulation est vivace et dans le même temps, les nutriments qui sont transportés dans le sang, sont distribués de façon plus efficace. Les déchets sont également évacués plus promptement. C’est un coup de fouet dans tous les sens ! 

Et évidement, si les organes sont mieux servis en nutriment et évidemment en oxygène, si leurs déchets sont évacués plus vite, la résilience est également accélérée. Le processus de guérison est renforcé.

Alors convaincue ? Quand est-ce que tu essaies ?