Tous comme les arbres, certains d’entre nous vont vivre centenaire et en bonne santé !

Mais, comment vivre vieux et en bonne santé ? C’est une question que j’aime bien me poser. Je pense qu’il faut se la poser suffisamment tôt, avoir une vision à long terme en ce qui concerne notre bien être et notre santé.

Si je me la pose c’est pour 2 raisons

  • j’ai eu la chance de connaitre 2 des mes arrières grands-mères. Elles sont mortes à 96 et 99 ans, chez elle sans être percluses de maladies. Elles étaient aussi bien qu’on peut espérer l’être à cet âge, avec de bonnes capacités physiques et mentales. Elles sont mortes de vieillesse tout simplement comme la plupart des animaux qui vivent à l’état sauvage (sauf ceux qui se sont fait dévorer avant bien sûr)
  • J’ai aussi vu des drames de près. Des morts trop jeunes, trop soudaines avec des maladies douloureuses qui laissent tout le monde impuissant. 

La plupart d’entre nous ne se pose pas la question. Nous vivons en grande partie avec des œillères. Nous ne voulons pas voir en face notre santé, au même titre que nous ne voulons pas voir l’état dans lequel se trouve la planète. 

Mais ce n’est pas en faisant l’autruche que le meilleur nous arrive. C’est en essayant de comprendre comment font les gens qui durent. Je n’ai sans doute pas terminé mon enquête mais j’ai quand même quelques grandes lignes à vous soumettre.

  1. La frugalité 

Mes arrières grands-mères ont connus 2 guerres. Elles étaient très minces et énergiques. Elles ne se sont jamais gavées, ni sans doute bourrées la gueule (que c’est bizarre d’écrire ça à propos de ses arrières grands-mère !) et pourtant, contrairement à la plupart d’entre nous, elles ont vraiment connus le manque. C’est ce que font aussi les habitants de la fameuse île d’Okinawa, connue pour ses centenaires. Ils mangent varié et en petites quantités. 

  1. Garder un lien social

Ce que font également les habitants d’Okinawa, c’est qu’ils vivent quasiment en communauté. Ils se retrouvent, échangent, font du troc, etc. Mes arrières-grands-mères n’ont jamais vécus isolées non plus. L’une d’elle habitait l’appartement en face de chez sa fille et l’autre hébergeait un étudiant qui l’aidait pour quelques tâches, en mode échange de bons procédés. Le lien social est primordial chez l’homme et il est important de le garder en vieillissant me semble-t-il.

  1. Rester mince

Les études les plus récentes montrent une corrélation directe entre le fait du prendre du ventre et l’exposition aux risques : cardiovasculaire, diabète, cancer ! Mais attention, on ne devient pas mince en faisant du sport car le sport ne fait pas maigrir. La clé est encore l’alimentation. Bien la choisir pour ne pas la stocker. Et être mince n’est pas non plus une garantie de ne pas être exposés à ces grands-mots de notre civilisation. Certains d’entre nous on une constitution qui leur permet de rester filiforme, mais ils doivent quand même veiller à ne pas faire trop de mauvais choix pour eux. Ce n’est pas parce que cela n’est pas visible que ça n’existe pas !

Je vous donne plein de clés dans mes livres. Et vous en trouverez bien évidemment ailleurs aussi.

  1. Rester en mouvement

Si le sport ne fait pas maigrir, il nous permet néanmoins de rester en forme. Nous avons besoin d’être au grand air, de sentir notre corps vibrer, respirer pour nous sentir vivant, ancré, bien dans nos baskets ! Les animaux ne restent pas assis toutes la journée à lire, à écrire et à réfléchir. Imitons-les un peu chaque jour. Marchons, courons, portons des sacs ou des enfants. Nos muscles ont besoin de nous pour exister. Ne les laissons pas tomber ! 

  1. Être passionné 

Plus je vais trainer mes guêtres dans les expos dont Paris regorge, plus je suis émerveillée de voir la longévité insolente des grands peintres (hormis ceux qui se sont suicidés bien sûr !). Un paquet ce ceux que j’aime particulièrement sont morts quasi centenaires : Picasso 91 ans, Joan Miró 90 ans, Zao Wou-Ki 93 ans, Claude Monet 86 ans. Il y a aussi Aznavour 94 ans et Jean d’Ormesson 92 ans. Ils viennent de disciplines différentes mais ont un point commun : ils ont travaillé leur art jusqu’au bout ! Pourquoi ils continuaient après avoir largement dépassé l’âge de la retraite ? Parfois malgré une quasi cécité ou surdité ? Parce que c’était des êtres passionnés qui avaient envie de transmettre. Ils vivaient au-dessus des petites contingences. Ils étaient mus par un mission vissée au plus profond de leur chaire.

  1. Etre positif

J’ai failli parler d’hygiène de vie et puis j’ai vu mon arrière-grand-mère et Zao Wou Ki avec leur clope au bec. Ça ne les a pas empêchés de durer. Et il y en a tellement dans leur cas. J’ai encore une grand-tante debout à 92 ans, qui fume assez copieusement. Je ne vais pas vous encourager à faire de même pour autant. Mais il me semble que quelqu’un qui vit joyeusement, qui prend les choses du bon côté, qui ne se fait pas inutilement du soucis, et qui reste actif coûte que coûte comme ma grand-tante qui cultive son jardin et s’est installée au premier étage de sa maison pour monter et descendre des escaliers quotidiennement, est moins enclin à se fabriquer des maladies, quelque soit son niveau d’exposition aux matières toxiques. 

Et toi, c’est quoi ton secret ?