Quand ma fille est tombée malade à 2 ans et qu’on lui a diagnostiqué une myasthénie, j’ai cru recevoir un immeuble sur la tête.
Elle a passé 8 jours non stop à l’hôpital. C’est le temps qu’il a fallu pour poser un diagnostic, savoir si la maladie était génétique ou pas …
Ensuite il a fallu trouver un médicament.
Pas facile quand la maladie se déclenche d’habitude à l’âge adulte, voir à l’âge de la retraite. Il a fallu lui trouver les bons dosages, gérer le premier rejet, trouver un autre médoc, le diluer …
Et ensuite ?
Pour moi ce n’était que le début, une étape qui ne devait surtout pas trop durer. J’ai eu pas mal de maladies graves autour de moi et la plupart des personnes qui en ont été atteintes ne sont plus là aujourd’hui. Dans le meilleur des cas, le système médical les a fait tenir 10 ans.
J’ai vu aussi des corps finir par rejeter les médicaments qui les avait un temps soulagé ou s’y accoutumer. Dans ce 2e cas, le médicament ne fait presque plus effet.
10 ans pour un enfant de 2 ans, ça nous mène à 12 ans !
Je n’allais pas attendre que le couperet tombe, alors j’ai entrepris de grosses recherches sur les maladies auto-immunes en général et la myasthénie en particulier. J’ai emmené ma fille vers les médecines douces : homéopathie et ostéopathie.
Et bien sûr j’ai revu toute l’alimentation à la maison.
Pour pouvoir agir en mon âme et conscience, avec les coudées franches, j’ai arrêté d’aller aux RDVs de l’hôpital. J’ai très vite compris que le médecin n’était pas du tout ouvert à mon approche et que, sorti de sa prescription médicale, on ne pouvait pas en parler ensemble.
À l’époque je ne communiquait pas trop sur toutes ces démarches. J’avais peur qu’on me traite de sorcière et qu’on menace de me retirer mon enfant ! J’ai préféré agir sous les radars.
Petit à petit j’ai senti que son état s’améliorait, alors j’ai retiré le médicament pour voir.
Ce médicament traitait un symptôme visible, avait une durée de vie limitée et ne mettait que quelques minutes à agir. Ce n’était donc pas très compliqué d’en faire varier les paramètres : attendre un peu pour voir si le symptôme, une ptose de l’oeil, se manifestait ou pas.
Le symptôme avait disparu. Son état s’améliorait donc.
J’ai attendu que le résultat soit stable et installé avant de retourner à l’hôpital. Quand le médecin a constaté de lui-même le résultat, il n’a pas cherché à en comprendre la raison parce que « statistiquement, il y avait 10% de chance ».
Aujourd’hui, je veux sortir de la statistique pour rentrer dans la petite histoire, celles des gens qui prennent leur santé en main et mettent en place des choses concrètes pour obtenir des résultats.
Si on ne communique pas sur ces sujets-là des vies continuent de se dégrader parce que la plupart des médicaments ne font que gommer des symptômes. Ils ne traitent pas la cause de la maladie. Et sans traiter la cause, je ne vois qu’une issue : la dégradation progressive de nos états de santé.
Si tu as vécu une guérison, une rémission, si tu t’es démené.e pour te remettre sur pieds, j’aimerais entendre ton histoire et la partager si tu es d’accord …
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