J’ai traîné cette année pour faire mes voeux. Pas inspirée et embêtée.

Crier « bonne année », même par sms, m’a semblé soudain si déplacé. J’ai des proches qui ont de sérieux problèmes de santé. Faut-il leur asséner des « et la santé bien sûr » à tout bout de champ ? Bof ! Je ne pense pas que ça soit d’une très grande aide !

Il y en a d’autres qui sont seuls dans ces périodes de fin d’année. Parfois ils ont vécu des événements malheureux à un moment de l’année où il est de bon ton d’être joyeux et de bonne humeur ! Je n’ai pas envie d’amplifier le malaise mais j’aimerais essayer d’alléger le fardeau. La discrétion m’a paru de mise. Le soutien et la solidarité aussi. Dire que je suis là. Partager notre table de Noël avec un ami seul.

Ce qui me fait le plus de bien en ce moment c’est d’être là pour les autres et ressentir à quel point les autres sont là aussi ! Nous n’en avons pas toujours conscience et pourtant nous sommes nombreuses et nombreux à être bien entourés. J’apprends à savourer cela, c’est sans doute, ce que j’ai  de plus précieux.

Des objectifs ?

Et pour les fameux objectifs, on fait quoi ? Moi ? Je continue sur ma lancée, comme le petit colibri. Je fais ce que je peux pour contribuer au monde tel que j’ai envie qu’il soit. Je cherche comment avoir plus d’impact, partager encore plus d’informations utiles, écrire un autre livre …

La légende du colibri, un livre à lire aux enfants dès 3 ans, que je recommande chaudement !

Pendant ces vacances, j’ai visité des amis, de la famille. Je suis partie sans mon extracteur mais j’en ai trouvé un dans chaque demeure. Je me suis fais presser des jus tous les jours. J’ai partagé mon urine de dragon qui a fait 2 nouveaux adeptes. J’ai reçu des retours sur mon livre « j’ai bien rit. T’as sacrément bossé dessus. C’est intéressant ! J’ai appris plein de choses. Je lis régulièrment ton blog…» et surtout de constater les changements qui arrivent chez les autres.

Etat d’esprit de début d’année

J’attaque pleine de gratitude pour tous ces témoignages reçus, ces changements que j’observe et même si je ne touche que quelques personnes, et bien je me sens comme le petit colibri qui essaie  d’éteindre un incendie : je fais ma part et ça me remplit ! Après, advienne que pourra 😉

Faire la part du colibri

Alors je ne vous souhaite que ça pour cette année : faites ce que vous pouvez, un pas aussi petit soit-il, vers un mieux être, une contribution écologique et un geste pour votre santé, celle d’un proche, un petit pas, même minuscule vers la concrétisation d’un rêve !

L’important c’est d’avancer un peu plus dans la direction la plus vertueuse pour soi ou d’accepter simplement que notre santé nous y empêche temporairement !