J’adore raconter des salades mais … j’aime surtout les préparer et les manger !

La plupart d’entre nous mangeons des salades de temps en temps dans sa version la plus simple : quelque feuilles lavées et posées dans l’assiette, avant d’attaquer le reste.

Je pratiquais comme ça aussi, mais c’était il y a longtemps.

Depuis les choses ont changé. J’ai bannis la viande de mon alimentation et j’y ai ajouté beaucoup de cru.

Dis comme ça, on pense qu’on va s’ennuyer sévère au prochain repas.

Oui, mais non !

J’aime trop manger de bonnes choses avec des goûts prononcés pour me contenter d’une simple feuille de laitue sur le bord de mon assiette.

Alors j’ai cherché comment me régaler avec tout ce cru qui s’installait dans ma vie.

Je me suis rendue compte que j’avais trouvé, à force d’entendre mes copines faire les louanges de mes salades !!

Il y a un secret que peu de gens connaissent pour réussir des salades à tomber à tous les coups.

La plupart des brasseries l’ignorent d’ailleurs complètement. Remarque du coup, leurs salades de chèvre chaud ne me manquent absolument pas : quelques feuilles de salade, 3 rondelles de tomates, quelques grains de mais et une tartine toastée avec un fromage de qualité moyenne. Pas vraiment ce que j’appelle une salade digne de ce nom !

1. Couper en petit morceaux

Le SECRET utile, c’est qu’il faut couper les ingrédients en petit.

Parce que le défaut de la plupart des salades, c’est qu’il faut manger un morceau de tomate, puis une feuille de salade … Pourquoi ? Parce que les morceaux sont bien trop gros pour qu’on puisse manger proprement en en mettant plusieurs dans note bouche.

En enchainant les bouchées avec un seul ingrédient à la fois, il ne se passe rien de magique.

En revanche, quand on commence à couper les aliments à peu près tous à la même taille et qu’on peut en mettre plusieurs à la fois en bouche, l’expérience devient bien plus excitante !

Il y a du jus, du croquant, du piquant, du doux, du pep’s … Tout y est pour que notre salade devienne nirvanesque.

2. Multiplier les ingrédients

Evidemment ça ne suffit pas complètement.

Il faut aussi avoir plusieurs ingrédients complémentaires pour que la magie opère. Les associations changent en fonction des saisons bien évidemment. Mais honnêtement, peu de risque de se tromper avec des aliments frais et de saison. Je ne suis jamais vraiment tombée sur des accords qui ne marchaient pas.

Pour avoir plein d’idées de saison, cliquez ici.

3. Ne pas négliger l’assaisonnement

L’assaisonnement, c’est l’exhausteur de goût et l’oublier est une faute. Il permet d’apporter une bonne touche d’acidité avec du citron, dont on peut également râper la peau.

Les apports en bonnes graisses avec de l’huile de colza bio et pressée à froid qui contient des omega 3, de l’huile d’olive de qualité ou encore de tournesol (il m’arrive souvent d’en mixer plusieurs pour multiplier les apports).

Du salé avec pour ma part de la sauce Tamari (sauce soja sans gluten).

On pourra ajouter à cette base de l’umeboshi, de la moutarde, du tahini, des herbes aromatiques fraiches, de l’ail pressé, du gingembre …

4. Laisser libre cours à sa créativité

A chacun de laisser libre cours à sa créativité, le 4e élément 😉 Faire la cuisine, c’est une façon de débrancher, de se connecter à ses besoins primaires, de se faire du bien et de laisser libre cours à ce qui vient.

Parfois aussi, c’est l’état de nos stocks qui dicte la recette. Si des ingrédients manquent, avoir la liberté de ne pas être prisonnier d’une recette nous permettra d’inventer et pourquoi pas de nous surprendre !!

5. Privilégier les ingrédients frais

J’allais clore cet article puis je me suis souvenue des salades de fruits en boite de l’école. Ou de la salade mexicaine : haricots rouges en boite, mais en boite, poivron rouge frais… Et je me suis dit qu’il fallait que j’en rajoute une couche.

Une bonne salade, qui va venir nous nourrir en profondeur avec des nutriments nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme, contient forcément une majorité d’aliments frais. Les boites peuvent aider pour agrémenter. Je m’en sers l’été au camping notamment pour caler les grosses faim en compléments d’un maximum de cru.

6. Prendre le temps de déguster

Pour terminer, le cru ça se mastique bien. D’abord parce que notre estomac nous en sera gré. Ensuite parce que c’est en mastiquant bien chaque bouchée de notre salade que nous profiterons complètement de toutes les saveurs qu’elle apporte.