8 façons d’être plus écolos en ville
Vivre green dans une grande ville, voilà un défi intéressant. Le fait de vivre en ville est confortable mais nous range au rang de purs consommateurs.
Très peu de personnes ont la place de faire un potager qui fournirait de quoi manger pour toute la famille.
Je ne sais pas comment récupérer l’eau de pluie. La boite à compost de mon immeuble a été retirée. Bref, si nous ne décidons pas d’agir, il ne se passe rien. Avoir une démarche green en ville nait d’une vraie volonté. Il ne peut en être autrement !
Transport
Pour le transport, j’ai choisi les baskets et le vélo. Mes enfants sont à la même enseigne. Notre atout depuis un an c’est que nous habitons un quartier plutôt central, depuis lequel il est très plaisant de partir arpenter le bitume. Dans notre quartier précédent, c’était l’accès au vélo et aux pistes cyclables vraiment sécurisées qui était facilité. Pour avoir déambulé pas mal dans quelques villes de France, souvent on se retrouve avec l’un ou l’autre. Une paire de basket, un vélo, ne sont pas des moyens de transport très onéreux. Certains bons vélos coûtent moins cher qu’un abonnement annuel aux transports public. Et le vélo pourra vous suivre pendant un paquet d’années sans frais supplémentaires. C’est donc très avantageux en plus de ne marcher qu’à l’huile de genoux !
Si les infrastructures et le comportements des automobilistes n’est pas encore vraiment là, c’est en se mobilisant de plus en plus pour ces façons de se déplacer que les choses changeront. Pour moi, ça ne fait pas un plis. Le mouvement de masse aurait raison de toutes les résistances individuelles et politiques. A chacun d’entre nous de prendre ses responsabilités.
J’ai une voiture mais elle reste au parking et ne nous sert que pour les déplacement long. Quand je suis solo, je préfère prendre le train.
Alimentation
Ce que j’apprécie en ville, c’est l’absence d’hyper. En tout cas, je n’en n’ai jamais eu près de chez moi, et j’en suis bien contente. Je reviens du marché qui se situe à un peu moins de 5 km de chez moi. J’ai fait l’aller-retour en vélo avec une sacoche pleine de produits locaux, raisonnés et pleins de promesses gustatives. C’est ma manière principale de nourrir mon foyer. J’achète quelques aliments supplémentaires, comme les graines, fruits secs, légumes lacto-fermentés, beurre de cacahouète… au magasin bio d’à côté. Je fais donc mes courses également à pieds ou à vélo en privilégiant au maximum les circuits courts.
Quand je pars en vacances et que je passe par un hyper, je trouve cela déprimant au possible. On y entre souvent dans des odeurs proches de celles d’une poubelle. La plupart des rayons regorgent de produits pas du tout propices à alimenter notre santé. Le rayon bio est excessivement cher, emballé dans du plastique et franchement pas avenant.
Heureusement, la plupart des enseignes bio se sont déployées un peu partout. D’autres plus locales font leur trou et certains maraichers nous vendent leurs produits, en nous ouvrant leurs portes. Il y a vraiment moyen de bien manger, pour moins cher qu’en hyper, des produits de bien meilleur qualité !
Soin du corps et des cheveux
Ca fait un moment que j’ai levé totalement le pied sur les cosmétiques. Je suis brut de décoffrage. J’utilise des savons produits ici ou parfois un savon d’Alep. J’ai même trouvé une femme qui fabrique des savons, qui ne contiennent que 2 à 4 ingrédients naturels, à 20 minutes à pieds de chez moi ! Mon expérience c’est que quand on cherche quelque chose, on finit toujours par trouver. Seule la donnée du « quand » reste mystérieuse. Mais on trouve.
Pour les cheveux c’est farine de pois chiche avec du bicarbonate, du citron et un petit bain d’huile avant. Ils n’ont besoin d’un rappel que tous les 10 à 15 jours et sont en bien meilleur santé qu’avant !
Nettoyer la maison
J’utilise principalement l’aspirateur, le plumeau et en produit ménager, le vinaigre ménager + du bicarbonate si cela s’avère nécessaire. Oui c’est sûr qu’il faut frotter un peu, alors que toutes les marques de détergent nous vendent une action sans avoir besoin de mettre de l’huile de coude. Mais en contrepartie, ces produits polluent notre précieuse eau.
Malheureusement nous sommes encore peu nombreux à savoir qu’elle est précieuse. D’autant qu’en ville on ne la paie pas, contrairement à la campagne. Si si c’est vrai ! D’un côté je suis bien contente de ne pas avoir ça en frais supplémentaire, mais dans le même temps je vois bien à quel niveau de gaspi cela peut mener.
Bref, il n’y a pas que les agriculteurs épandeurs qui pourrissent notre eau. Presque tout le monde s’en donne à coeur joie dans ce domaine, sans réaliser que cette même eau, nous allons la reboire après. Même si elle passe par toute une série de purification, ça me laisse songeuse.
Chauffage
Nous n’en sommes pas encore à devoir chauffer l’appartement, mais cela fait plusieurs années que c’est un vrai sujet de réflexion et d’action personnelles. Je suis une ancienne frileuse (mon sort est vraiment en train de s’améliorer) et en plus je travaille chez moi la plupart du temps. Ce que j’ai remarqué, c’est que le matin je chauffe mais, au bout de 3h immobile à mon bureau, je commence vraiment à avoir froid. L’hiver dernier, j’ai mis en place une petite routine de marche ou vélo à l’heure du déjeuner, pour aider mon corps à se réchauffer. Avec ce petit subterfuge, j’ai très peu allumé le chauffage, ne le lançant qu’au moment d’aller chercher les enfants à l’école.
Ma deuxième astuce est encore plus simple : me couvrir plus. Si j’ai froid, je rajoute un pull plutôt que d’ouvrir le radiateur. En plus les miens sont électriques et je déteste la façon qu’ils ont d’assécher l’air.
Le troisième volet de ma progression sur ce sujet c’est d’avoir réussi à passer d’une température confort de 19 à 18 degrés. Si j’arrive à descendre à 17, je n’aurai quasiment pas à allumer le chauffage cet hiver, à part le matin pour passer de 15 à 17 (oui mon appart est excessivement mal isolé, les joies de la location ;-)) Bien sûr je fais attention au confort des enfants mais en général, ils ont chaud. Le maillon faible sur ce sujet, c’est moi !!
Déchets
Pour les déchets, la plaie, ce sont les emballages, surtout quand je pars faire mes courses en oubliant mes petits sacs en tissu, prévus pour remplacer les sacs en papier dans lesquels prennent place nos fruits et nos légumes. Je garde néanmoins ceux-là pour les recycler en sac poubelle pour la poubelle de salle de bain. Je les utilise également quand je pars pique-niquer ou pour emballer les sandwich, en évitant soigneusement l’aluminium.
Les déchets organiques sont principalement ceux qui sortent de l’extracteur. Nous ne jetons quasiment jamais de nourriture, sauf quand un houmous a été oublié au fond du frigo (ce qui me fait bien pester !!). Du coup, bien que nous soyons 5 à la maison, nous mettons un certain temps à remplir nos poubelles. Mon compagnon n’était pas très content au début que j’ai changé la taille de la poubelle, pour une 3 fois plus petite, mais vu que nous habitons dans un immeuble sans ascenseur, il est finalement vraiment gagnant 😉
Vêtement
Je le confesse, je n’aime pas faire les magasins. On nous donne régulièrement des vêtements quasi neuf pour les enfants. Des copines qui ont grandi vite et les cousins qui ont un an de plus. Ce qui est marrant c’est que deux de mes enfants adorent qu’on leur donne des vêtements. Ils les préfèrent même souvent aux neufs qu’ils viennent d’avoir. Je pense que c’est le coeur qui est touché ! Et j’en ai un autre, qui n’aime pas du tout l’idée, sauf quand la fringue lui plait beaucoup. Il est donc très select sur le sujet ! Pour ma part, j’aime plutôt ça. Une amie m’a donné plein de vêtements cet été. Pour tout dire j’avais même la flemme de les essayer tellement c’est pas mon truc la fringue. Mais finalement je lui ai pris plein de pièces que j’adore. Ca me va très bien comme façon de faire du shopping : qu’on choisisse à ma place ! En revanche je ne délèguerais jamais l’achat d’un vélo 😉
Sinon, la plupart de mes amies qui sont accrocs à la sape, passent maintenant par vinted. Et je peux vous dire que les maris sont drôlement content. La seconde main de qualité c’’est quand même une belle solution écolo pour s’habiller de la tête aux pieds non ?
Cultiver son jardin
Mes enfants ont la main vertes et adorent s’occuper des plantes. Nous avons donc une foultitude de choses qui poussent dedans et dehors et ce, malgré l’absence de balcon. Mon cadet a eu un carré pour ses 5 ans, dans lesquels il a planté des tournesols, tomates, poivrons, basilic … Malheureusement cette année, nos plantes qui avant étaient dehors, n’ont pas été fécondées. On a quand même une belle jungle verte qui ne donnera rien. Mais les enfants prennent le pli de s’occuper de leur petit lopin de terre. Les plantes aromatiques sont accrochées à la fenêtre et un lierre coure sur une de nos étagères. La vie sans verdure ce serait vraiment trop dur. Et si on peut manger cette verdure, j’aime encore mieux 😉
Et toi c’est quoi tes gestes écolos du quotidiens ?
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