On est tous touché par la green attitude, l’,envie d’être plus écolo, de faire plus pour la santé de nos proches et l’avenir de la planète. Mais souvent, on ne sait pas comment s’y mettre. C’était mon cas il y a peu, mais j’ai retroussé mes manches pour vous, pour moi et la planète. Vous me suivez ?

Il était temps que je fasse mon coming out en matière de green attitude. Oui ben voila, je deviens de plus en plus green. Je me véganise, je me forge une opinion politique verte qui n’a rien à voir avec les partis politiques en place mais plutôt à « comment devenir une citoyenne plus active et engagée au quotidien pour améliorer l’environnement dans lequel on vit » ? Je ne cherche à convaincre personne, ni à prêcher la bonne parole mais plutôt à être en phase avec mes convictions personnelles. « Walk the talk » comme disent les anglophone !

1. Je tri, je vide, je m’intéresse aux achats d’occasions, alors que ce n’était vraiment pas ma tasse de thé. Mais depuis que mon oncle m’a livré un nouveau lave-linge de chez Emmaüs et que j’ai passé, dans la foulée, quelques jours dans un écovillage supergreen, je n’arrive plus à ne pas questionner tous mes petits gestes du quotidien :

2. Mouchoirs, cotons, sopalin jetables : et si on passait à du pérenne qui se lave ? Je suis passée aux cotons d’Emma. Je préfère largement à mes cotons jetables. La sensations est bien plus agréable et j’adore leurs double face : une un peu rapeuse que j’utilise avec le liniment pour décrasser ma frimousse et l’autre toute douce que je passe sur ma jolie peau rose avec m’être brumisée délicatement le visage à l’eau de rose. Je termine mon rituel à l’huile de périlla ou de calendula (si j’ai pris le soleil). Un vrai bonheur ce petit rituel du soir.

cotons d'emma

J’ai remplacé aussi le sopalin. Les enfants l’utilisent à tort et à travers. Idem pour les mouchoirs. Je vais en choisir en tissus avec eux, 2 chacun !

Prochain sujet : les cotons tiges. Je termine ma boite et je remplace par une solution réutilisable comme ces cotons tiges en bambous par exemple. Parce que, même si ma mère me soutien qu’on utilise le plastique dans les routes et que c’est top, ça reste un matériaux qui se recycle très mal et est-ce que c’est vraiment bien d’en mettre dans nos routes ? Je ne sais pas alors perso j’essaie de ne pas trop en mettre dans ma vie ! En plus on en consomme tellement qu’il faudra en couler des routes et des routes. Ce qui n’augure rien de bon pour la pérennité de nos forêts. Bref, sus au plastique !!

3. Pourquoi utilise-t-on des produits ménagers polluants pour nettoyer notre intérieur, notre linge, notre vaisselle ? Ca me parait tellement absurde maintenant comme démarche : nettoyer d’un côté et polluer l’eau de lavage et l’air que l’on respire de l’autre !! Il faut absolument que je trouve des solutions douces pour ma maison, notre eau et nos poumons ! J’ai commencé en récurant à coup de bicarbonate de soude et de vinaigre ménager. Je mets un peu de vinaigre sur mon éponge je saupoudre de bicarbonate et je frotte. C’est super efficace et j’adore faire ma petit tambouille maison. Franchement, je ne regrette pas le cif. Et de savoir qu’on ne respire plus de matières toxiques parce que « maman a fait le ménage », ça m’aide à garder le cap ! Mon prochain sujet : comment nettoyer efficacement les WC ? Et le détartrage de mon extracteur (entre autre) !

4. Doit-on vraiment se laver la peau et les cheveux avec une liste d’ingrédients barbares, chimiques et interminables voir nocifs ? Pour ma part, j’ai arrêté. Mes cheveux m’ont bien aidé. Je crois qu’ils n’en pouvaient plus. Je ne trouvais aucun shampoing pour qu’ils redeviennent bien. Alors j’ai décidé tout simplement d’arrêter d’en utiliser. Je n’utilise donc plus de shampoing, ni après shampoing depuis 2 mois, comme tous ceux qui pratiquent le no-poo ! A la place je me fais une espèce de pâte avec de la poudre de Shikakai (2 CS) et de l’eau bouillante. Je l’applique ensuite sur mes racines. Je me masse le crâne (trop bon !) et j’étale le reste sur mes cheveux. Je laisse reposer entre 5’ et 30’ en fonction du temps que j’ai. Je rince en terminant avec un mélange eau + vinaigre de cidre (2 CS).

J’ai également tenté le shampoing sec au Rhassoul hier. Génial !! J’avais les racines qui était un peu grasses mais pas trop le temps, ni l’envie, de me laver les cheveux. Alors j’ai sorti mon pinceau à Blush et tapoté toutes mes racines douteuses avec ma poudre. J’ai laissé agir un peu, genre un bon 10’. J’avais les cheveux gris, histoire de me rendre compte quelle allure j’aurais plus vieille ;-)Ensuite il suffit de se secouer les cheveux au dessus de la baignoire et de brosser. J’ai eu peur au début que ça ne parte pas. Mais après 3 passages de la brosse, il ne restait plus rien et mes cheveux étaient nickels et faciles à coiffer ! Top !! Les filles aux cheveux plus clairs que les miens peuvent faire la même chose au bicarbonate ou à la maizena !!

J’ai vu quelque part qu’on pouvait également se faire du shampoing avec le Rhassoul. Ma boite est trop petite pour cet usage mais next time, je teste 😉

Pour le savon, c’est Alep ou juste un décrassage à l’eau bien chaude.

Prochain essai : le dentifrice maison ! Je veux juste m’assurer que le bicarbonate n’attaque pas l’email, ni ne le raye ! Parce que mes sources d’inspiration on souvent une idée en tête et ne vérifient pas toujours les impacts réels de leurs actes. C’est le petit bémol que je mets par ci par la aux livres que je lis. Mais je parlerai de tout ça dans un prochain article !

5. Evidemment, ça fait quelques temps maintenant qu’on carbure au bio, plutôt de saison, à la maison et sur ce point-là, je n’ai pas l’intention de changer. En revanche, j’achète de plus en plus de vrac que je mets directement dans mes petits sacs en tissus, trouvé chez biocoop, pour limiter les sacs en papier distribués à foison dans les boutiques bio. Et dès que j’ai la solution vrac, j’arrête les emballages individuels : riz complets, pâtes complètes, flocons d’avoines, graines en tout genre et fruits secs !

sac à vrac

En faisant mes petites recherches et surtout grâce au livre « zéro déchet » j’ai découvert la boutique « day by day » qui vend tout en vrac, même le vin, le vinaigre et quelques huiles, plus tous les produits ménagers, savon liquide et shampoing, dentifrice solide … Une vraie caverne d’alibaba. Je suis partie pour faire moi-même la plupart de ces produits, mais c’est une super solution pour celles qui n’ont pas le temps. Le seul bémol de cette boutique : l’étiquetage des produits. Tout n’est pas bio et au lieu de mettre le label bio en évidence sur les produits qui le sont, il faut lire le descriptif en tout petit sur l’étiquette pour savoir ce que l’on achète ! Donc pour moi le vrac, c’est principalement du biocoop mais j’irai chez eux dès que ma bouteille de vinaigre de cidre sera vide ! Et c’est également chez eux que j’ai acheté mes cotons d’Emma. Ca m’a permis d’éviter les emballages de chez Amazon !

6. Comment me déplacer sans polluer ? Après avoir utilisé les transports en commun, eu un scooter pendant plus de 7 ans, je suis revenue à mes premières amours : la marche et le vélo. De chez moi, c’est souvent une solution plus rapide que les transports en commun, et presque équivalente à la voiture, surtout depuis qu’on nous a donné quelques passe-droit aux feux. En plus j’adore pédaler, je fais du sport et je redécouvre les petites rues désertes parisiennes en cherchant à éviter les grands axes que j’ai en horreur ! J’ai tout ce qu’il faut pour affronter la pluie. Bref, aucune excuse sauf les jours de grand vent !! Et pour les sorties plus loin, plus tard j’ai un abonnement autolib bien pratique et électrique !

Petit plus non négligeable : mes enfants pédalent aussi. Oscar et Jules, 7 et 5 ans suivent. Oscar sur des grands trajets, Jules sur des plus petits (jusqu’à 6-7 kms quand même) et Lea, 3 ans prend ses quartiers dans son siège Hamax qu’elle adore. Donc même pour les sorties en famille, c’est vélo la plupart du temps !

Voilà où j’en suis à peu près. Mes sources d’inspiration du moment sont

Fiches de lecture à suivre si ça vous intéresse. Dans ce cas-là faites-le moi savoir avec un petit commentaire sur l’article.

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